A l'aube
su 10 mai 1940, Le
20A au moment de l'attaque, occupait ses emplacements
de combat .
Au cours de la journée du 10 mai, malgré un violent et continue 1
bombardement aérien, et malgré de grosses difficultés de transmission, les
unités du 20A et 2 groupes du 14A mis a ma disposition, ont effectué avec
difficulté, un grand nombre de missions de tir.
Le 11 mai, tôt dans la matinée, je me rendis auprès du commandant de la DI.
Celui-ci décide de tenter de réformer la DI sur une position de bretelle
jalonnée approximativement par le chemin de fer de Tongres à Bilzen et de
porter le PC 7DI à Pirange. A ce moment, je donne l'ordre d'évacuer sur
Pirange, l'étendard, le personnel, le matériel et le charroi du PC, ce qui a
permis de les sauver. Je restais avec le Cdt Maquet, Adjudant-Major, un
sous-officier et un trompette. Je fis au commandement de la DI les propositions
voulues, donna les ordres subséquents et fis porter:
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au
groupement Nord (Maj Renson) II et III/20A à Rosmeer par le Lt Norberg,
en moto. Lorsque ce dernier arrive sur la position, celle-ci était aux
mains de l'ennemi. Le Lt Norberg, surpris, est fait prisonnier. |
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le
groupement Centre (Riemst, I/20A, Maj Gennart) était aussi aux mains de
l'ennemi. |
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au
groupement Sud (Maj Carron, IV/20a) par le Lt Maquay. J''ignore pour
quelles raisons cet ordre n'est pas arrivé à destination. |
A peine les
agents de liaison étaient-ils partis, que les chars allemands abordèrent la
lisière Est de Genoels-Helderen où se trouvait le PC du 20A. Avec le personnel
qui m'accompagnait, je franchis les clôtures du parc du château et nous nous
dirigeons à travers champs vers Pirange. Après une marche pénible à travers
les campagnes, en butte aux attaques de l'aviation, et serrés de près par les
chars, nous atteignonsvers 12.30h la route de Tongres à Bilzen, non loin de
Tongres. A ce moment, arrive au Nord, une colonne de quelques side-cars du 2e
Régiment de Lanciers, sous les ordres du Lt de Réserve De Bleedts. Le Cdt
Maquet qui marchait en tête, monte dans le premier side-car, prend une certaine
avance et parvient à s'échapper. Nous montons dans les side-cars suivants. A
peine ceux-ci ont-ils démarré, qu'arrive à très basse altitude une
escadrille d'avions ennemis, bombardant et mitraillant la route, le Lt De
Bleedts fut arrêter et garer sa colonne par un coup de sifflet. Les
chauffeurs sautent à terre, et nous nous dissimulons dans une maison en bordure
de la route.
Sitôt le flight passé, noussortons, un véhicule ennemi, ses
mitrailleuses braquées vers la porte de la maison, était à moins de vingt
mètres de celle-ci. Toute résistance ou fuite était impossible..
Col BEM RIGANO Louis-Georges-Raphaël
Commandant le 20e Régiment d'Artillerie
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