La journée du 10 mai. |
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Le déclenchement des
hostilités.
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00.30 hr |
L'ordre d'alerte réelle
parvient |
02.30 hr |
Les groupes du 20A occupent
leurs emplacements de combats. |
04.00hr |
Des avions emplissent le ciel
de Maastricht, la D.C.A hollandaise entre action. De curieux
avions silencieux, non identifiés, survolent Veldwezelt,
Vroenhoven, et celui du fort d'Eben-Emael. Ils semblent atterrir.
Immédiatement après, des parachutistes apparaissent. Peu de
temps après, des"Stukas" volent à basse altitude
pour bombarder et mitrailler les positions d'artillerie.
Malgré la Violence de l'attaque, les épaulements des pièces
et les abris résistent. |
05.00 hr |
La 7e Division est plongée
en plein combat. |
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L'action
des groupements d'appui direct.
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Dès le début
de l'action, les trois groupements d'appui direct réagissent et
exécutent des tirs sur la superstructure du fort d'Eben-Emael
ainsi que sur les ponts de Veldwezelt et de
Vroenhoven qui sont
tombés intacts aux mains de l'ennemi. Les sites de franchissement sur le canal Albert et sur la Meuse sont également
la cible du groupement.
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07.55 hr |
Le Commandant de l'Artillerie
de Corps communique que le sous-groupement Est (I et IV/14A) est
mis à la disposition du CA/7DI pour exécuter le dégagement du
fort d'Eben-Emael. Les ordres de tirs du CA/7DI deviennent
prioritaire. |
08.00 hr |
La plupart des transmissions
par fil sont coupées. Les rares postes de radio existants sont
en panne de batterie.
Les commandants du groupement essayent de maintenir par tous les
moyens la liaison avec les unités appuyées. Il utilisent des
estafettes motocyclistes pour transmettre les ordres.
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10.00 hr |
Le Major Carron, Commandant
du quatrième groupe, juxtapose son poste de commandement avec
celui du Colonel B.E.M. Herbiet, commandant du 2e Grenadiers.. |
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Durant toute la journée, les
attaques aériennes se poursuivent par vagues successives. Les
stukkas bombardent en piqué et alternent avec les chasseurs qui
volent en rase-motte pour mitrailler tout sur leur passage. Un
avion ennemi est descendu à Mopertingen par les mitrailleurs du
II/20A.
Malgré le harcèlement aérien, les batteries poursuivent leurs
tirs de destruction sur les têtes de ponts établies par les
aéroportés à Velwezelt et Vroenhoven ainsi que sur le pont de
Briegden qui n'a pas sauté.
A la demande du Commandant du fort d'Eben-Emael,
on effectuent des tirs de harcèlement sur les ponts de bateaux
établi par l'ennemi au sud de Lanaye et sur des objectifs au
nord-est du pont de
Kanne ainsi que sur la superstructure du
fort. |
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Dans l'après-midi, la 7Di
qui est sans nouvelle du fort d'Eben-Emael, demande au CADI de
tenter de prendre contact avec le fort dans le savoir de quelle
artillerie il dispose encore. |
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Le 4e groupe reçoit cette
mission. |
17.00 hr |
Le Lieutenant Moreau part en
liaison au fort. Il ne reviendra que vers minuit après de
multiples péripéties. (Les seuls organes de tir du fort encore
en état étaient la coupole sud et la casemate Visé.
Un tir de ratissage de 200 coups sur le versant ouest du
fort par le I et IV/20A est effectué à la demande du
Commandant du fort.
La nuit des artilleurs du 20A se
déroulera donc en effectuant des concentrations tirs de
harcèlement pour tenter de retarder les mouvements de
l'ennemi que l'on entend se concentrer en vue de l'attaque du
lendemain.
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Aux positions avancées: |
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Les positions
avancées du Régiment sont, dès le début de la campagne, à
la pointe du combat.
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Vroenhoven: |
Le point d'appui du
pont tenu par le 18Li ayant été |
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neutralisé en moins d'une
heure par les aéroportés, la section du Lieutenant Janot se
trouve au contact avec l'ennemi depuis le début de
l'attaque. Ses liaisons sont coupées , un observateur à été
éliminé dès les premières minutes du combat. Aucun ordre de
tir ne lui parviendra. Clouée au sol par les attaques de
l'aviation, la section ne peut que se terrer.
Dans l'après midi, la tête de pont ennemie atteint un
profondeur de 600 mètres. La section avancée du 20A est
encerclée par les aéroportés.
Sans contact avec le peloton de couverture du 18Li, Le
Lieutenant Janot juge la situation désespérée et donne ordre
de faire sauter les pièces.
Blessé au ventre par une rafale de mitraillette et sachant ses
troupes à la merci des assaillants, il doit se rendre à
l'évidence, toute résistance sera inutile. Le chef de section
ordonne alors de cesser le combat et de rendre les armes. |
Veldwezelt: |
La 4e batterie commandée par
le Capitaine-Commandant |
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Dalcq est dans une situation
similaire à celle de la section de Vroenhoeven.
Isolée dès les premières heures du restant du 2e groupe
et du PC du 2e Carabiniers ses seuls contact sont les
Commandants du GP Cy/17DI et du II/2e Carabiniers, avec lesquels
il travaillera
Tirant sans relâche à leur profit sous l'implacable
harcèlement de la Lutfwaffe et suite aux infiltrations
ennemies, la situation de la batterie devient précaire.
En début d'après midi, la batterie est prise sous le feu des
armes automatiques des éléments avancés retranchés à l'abri
d'habitations proches de la position. L'infanterie n'est pas en
mesure d'apporter son appui. Les pièces sont sorties de leurs
épaulements pour pouvoir éliminer l'ennemi par tir direct.
Peu de temps après, il faut remettre les pièces dans leurs
épaulements, pour répondre à une demande de tir sur le pont de
Briedgen.
A 20.20h, le CADI donne ordre au Commandant du groupement
d'appui direct du 2e Carabiniers de replier la batterie
avancée. L'ordre ne peut lui être transmis, les routes sont
impraticables et balayées par le feu de l'ennemi.
A la tombée de la nuit, la 4e batterie du Commandant Dalcq tire
toujours de sa position avancée. Elle se trouve à nouveau sous
le feu de l'infanterie ennemie. La situation est intenable et
les artilleurs obligés de s'abriter dans les maisons
environnantes. |
Cette journée
tragique s'achève sur un bilan sévère: 17 tués et de très
nombreux blessés. |
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La journée du 11 mai |
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Dès les
premières heures, c'est le drame à la 4e Batterie. L'encerclement
est imminent. Le Commandant Dalcq décide de profiter de
l'obscurité pour tenter le repli de la batterie. |
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01.30
h |
Les pièces
sont mises en bataille et la colonne s'ébranle dans la nuit.
Elle prend la direction de Mopertingen par un chemin creux.
Après 1,5km, la batterie est surprise par des éléments
ennemis qui infestent déjà la région. Une vive
fusillade éclate dans l'obscurité.
Le Cdt Dalcq et cinq artilleurs sont tués, encerclés, la
plupart des hommes sont capturés, d'autres réussiront à
s'échapper à la faveur de l'obscurité.
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A l'aube: |
Débouchant
des têtes de ponts conquises la veille, les 3e et 4e
Panzer
division passent à l'attaque puissamment appuyée par la
Lutfwaffe. L'avance allemande est irréversible.
ce qui reste du 2e Carabiniers pris à revers est submergé,
anéanti ou se replie sur Mopertingen, Le 18e de Ligne subit le
même sort.
L'ennemi s'empare de Lafelt et progresse vers l'ouest.
Au 2e Grenadiers, les allemands qui ont bousculé le18e de Ligne
se rabat sur le flanc gauche des Grenadiers qui s'étend sur
9km.
Face à l'attaque d'unités blindées, les 2e Carabiniers, 18e
de Ligne et 2e Grenadiers doivent céder le terrain. |
07.30hr |
Les lisières
de Vlijtingen sont atteintes par l'ennemi. Subitement exposés
en première ligne et encerclés, les artilleurs continuent
cependant à effectuer les tirs qui leur sont demandés.
Ils seront forcés au repli ou à la reddition. Mais non sans
avoir rendu leur pièces inutilisables. |
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Au
groupement d'appui direct du 2e Carabiniers |
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Dès le début
de l'attaque, le groupement exécute de nombreux tirs de
concentration, principalement sur les ponts de Briegden et de
Vroenhoven . |
07.40hr |
L'ennemi s'est infiltré dans
Rosmeer, tout près de l'endroit où se trouve le PC du III/20A
et du groupement d'appui direct.
Le Commandant du groupement, le Major Renson, organise la
défense rapprochée de son poste de commandement avec l'aide
des fantassins rameutés au passage. |
~09.00hr |
Le Major Renson se voit
forcé au repli, il en est de même de ses trois batteries.
Avant de se replier, les pièces sont mises hors service.
Le Commandant du II/20A, coupé de son commandement de
groupement, reprend avec sa 5e batterie restante, l'appui du 2e
Carabiniers
Apprenant le repli du 2C, il ordonne à sa 5e batterie de gagner
la position de repli prévue à Berg. Pendant le repli, un
tracteur verse dans le fossé. Le Major Renson est obligé
d'ordonner la destruction d'une pièce.
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Au groupement d'appui
direct du 18e de Ligne (1er groupe) |
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Toute la nuit, le I/20A
continue ses tire de harcèlement et d'interdiction sur le pont
de
Vroenhoven et le massif du Fort d'Eben-Emael. Mais
très vite, l'ennemi s'infiltre et parvient à encercler les
positions du groupe.
Le Commandant du groupe fait sauter ses pièces juste avant
d'être fait prisonnier.
Vers 09.00 hr, c'est sous le feu de l'infanterie ennemie, que la
2e batterie fait également ses pièces et tente
désespérément de décrocher. Le Lieutenant Hallet perd la vie
et le Commandant de batterie est fait prisonnier. |
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Au
groupement d'appui direct du 2e Grenadiers (4e groupe) |
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Bien que n'ayant pas Vroenhoven
dans son secteur d'action, ce groupe reçoit également au cours
de la nuit l'ordre d'effectuer des tirs de concentration sur ce
point névralgique.
Les pièces sont débêchées et des travaux sont exécutés
dans les épaulements pour y parvenir. Les
tirs de concentration se poursuivent pendant toute la matinée.
L'avance ennemie n'est pas aussi foudroyante sur le front du 2e
Grenadiers que plus au nord. |
11.30hr |
L'ordre d'avancer les avant-trains du
4e groupe est donné. |
13.00hr |
L'ennemi atteint le 2e
échelon d'infanterie, un tir d'arrêt est aussitôt
déclenché.
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Au cours de l'après-midi, sans
nouvelle de la Division, le Commandant du 2e Grenadiers décide
en accord avec son Commandant d'Artillerie, de se replier dès
la tombée de la nuit.
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17.20hr |
Le poste de commandement de
Zussen est cerné. |
17.30hr |
Un tir est encore exécuté,
mais aussitôt c'est la ruée de l'infanterie allemande.
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Attaquée
de toute parts, la 12e Batterie qui n'a pu faire avancer ses
avant-trains, n'a que le temps de faire sauter ses pièces.
Son personnel rejoint la 11e Batterie. Celle-ci se replie, de
même que la 10e dont les munitions sont épuisées.
Mais les allemands sont partout, la colonne a à peine parcouru
deux kilomètres qu'un tir nourri d'armes automatiques
embarquées sur les véhicules blindés ennemis embusqués la
bloque au détour d'un chemin.
Elle est encerclée et après une brève fusillade, les
batteries sont prises sans avoir le temps de détruire leurs
pièces. Plusieurs hommes sont tués ou blessés, le restant est
fait prisonnier.
Près de 850 combattants ont été fait prisonniers, et parmi
eux le Commandant du Régiment, le Colonel BEM Rigano; le
Commandant du I/20A, le Major Gennnart et le Commandant du
IV/20A, le Major Carron (capturé à l'aube du 12 mai). |
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La 5e
Batterie |
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Au II/20A, le
Capitaine-Commandant Vandervelde, suivi de son EM, et de sa
batterie restante (la 5e), parvient à se faufiler vers l'ouest,
avec le trois dernières pièces intactes du Régiment.
Le 13 mai, il parvient à prendre contact avec le VII CA, qui
lui donne ordre de restituer une section complète au profit de
la position fortifiée de Namur (PFN).
Sous les ordres du Lieutenant Fourmarier, celle-ci rejoint le 1
mai une position au sud de Namur, qu'elle abandonne bientôt, le
repli étant ordonné.
Perdant le contact avec le VII CA durant la retraite, le chef de
section s'incorpore à un groupe du 4RAA.
A St-Amandsberg, le 18 mai, la section parvient à renouer avec
le VII CA. C'est donc avec l'artillerie de son Corps d'origine
qu'elle va participer aux derniers engagements de la campagne.
De fait, du 24 au 27 mai, la 2e Division des Chasseurs Ardennais
(2DChA) va résister à l'ennemi avec énergie à Gottem, comme
à Deinze.
Le 24 mai, le dispositif de la 2DChA sur la Lys aligne le 5 Cha
dans le sous-secteur de Deinze, le 6ChA dans le sous-secteur de
Gottem et le 4ChA en défense de l'axe Olsene-Dentergem.
Du 24 au 27 mai, 8 groupes d'artillerie ((4A et 12A) aux ordres
du VII CA appuieront ce secteur.
La section du Lieutenant Fourmarier, incorporée à u groupe du
4A, y tient sa place, et, à partir du 25 mai, est reformée en
"5e Batterie" grâce au renfort de 2 pièces en
provenance du 34A (Régiment de renfort et d'instruction du
20A).
En appui de feu des Régiments des Chasseurs Ardennais, la 5e
Batterie II/20A participera donc: |
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A la résistance a l'attaque du
396e/BAS/Saxon allemand, lancée le 25 mai, en vue
d'enlever Gottem |
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Au piétinement de l'offensive
ennemie du 25 mai sur tout le front de la 2e Division
ChA (Ponthoek-Gottem-Deinze) |
- |
A l'ultime résistance à la
dernière offensive allemande, lancée à l'aube du 26
mai en vue de disloquer ce qui reste des Unités des
Chasseurs Ardennais résistant à outrance, jusqu'à
l'ordre de retraite générale sur une position
Thielt-Aerseele. |
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La 5e Batterie
II/20A a donc également participé aux combats de la
"Lys" en appui direct de la 2e Division des Chasseurs
Ardennais.
Pour ces combats sur la"Lys", les 5e et 6e ChA seront
cités à l'ordre du jour de l'armée: |
Pour magnifique conduite au cours
des opérations de défense
de la "Lys", pendant les journées des 24,25 et
26 mai 1940 |
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La
reconstruction du 20A en France |
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Après
le 11 mai, les restes épars du 20A qui échappent à la
capture, tentent de se regrouper pour reprendre le combat.
D'étape en étape, ils partagent le sort des autres unités
décimées du 1CA, les rescapés parcourent les routes
encombrées de réfugiés fuyant l'avance allemande. Après 6
jours de retraite, ils se retrouvent le 17 mai dans la région
d'Ichtegem-Cortemark, où le Major Renson les regroupe.
Ayant réussi à rassembler quelque 300 hommes et 80 véhicules,
mais devant l'impossibilité de reformer le Régiment en
Belgique, c'est muni de quatre jours de vivres, que le
"Détachement Renson" se remet en route le 19 mai. Le
détachement suivra l'itinéraire des débris de la 7DI que l'on
s'efforce de diriger vers la France, afin de s'y reconstituer.
Après de nombreuses tribulations, au cours desquelles le
Détachement sera tantôt disloqué suite aux attaques
aériennes, tantôt regroupé par un heureux hasard, il arrive
à Rufiac en France, où il reçoit son nouveau Chef de Corps,
le Colonel BEM Goethals (Attaché militaire belge à Berlin
jusqu'au 10 mai 1940).
Le 6 juin, installé à Rochefort en Terre (chef-lieu de canton
dans le Morbihan), le reste du Régiment s'organise en 2 groupes
qui sont officiellement reconstitués le 7 juin 1940: |
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Le 1er groupe,
aux ordres du Major Renson, comprend les anciens des 3e
et 4e groupes |
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Le 2e groupe,
aux ordres du Commandant Dufour revenu de Limoux (dans
l'Aude), où se trouve le Centre de Renfort et
d'Instruction de l'Artillerie, avec 17 Officiers et 370
Sous-Officiers et Troupes, que l'on amalgame aux anciens
des Ier et IIe groupes |
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Le 13 juin, un
détachement part pour Vannes, où il doit prendre livraison de
canons de 75 français (datant de l'autre guerre) et destinés
au réarmement du 20A comptant un effectif d'environ 1000
hommes.
Une fois la reprise du matériel effectuée, les pièces
accrochées aux camions tracteurs.
Au moment de démarrer, un contre ordre survient. Les canons
sont réservés au 105e d'artillerie français, lui aussi
désarmé.
La finalité de ce périple tourmenté de la reformation du 20A
en France, est que les artilleurs ne sont plus que des
"exilés" en uniforme.
Ils suivent ainsi la débâcle des armées alliées jusqu'à la
capitulation française pour aboutir le 25 juin dans le Gers, à
Manciet et Sauboire.
Le 24 août 1940, ils embarquent en train pour rentrer au
pays.
Deux jours plus tard, ils arrivent à Bruxelles et s'empressent
de regagner leurs foyers. pour la majorité d'entre eux, la
guerre est finie.
Bon nombre reprendront la lutte dans la Résistance, et
malheureusement, certains connaîtront les camps de
concentration nazis. |
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Citation
du Régiment |
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Un bien lourd tribut
à été payé par le 20A durant la campagne. Les pertes
s'élèvent à 41 tués et blessés mortellement, dont 39 dans
le cadre de la défense du Canal Albert.
Placé dès les premières heures de guerre, toujours les plus
pénibles pour les jeunes troupes, au point même où se
produisait l'effort principal des allemands en Belgique, le 20
d'Artillerie a fourni à l'infanterie de la 7e Division
d'infanterie tout l'appui de feux qu'il était possible de
donner. Et ceci, dans dans des conditions de combat plus
pénibles que n'en connurent jamais les artilleurs belges
jusqu'alors.
Il est donc plus que méritoire, que l'inscription "CANAL
ALBERT" trône sur son étendard avec la citation propre à
toutes les unités de la 7e Division d'infanterie.
"Première grande unité ayant
subi une attaque en force de la Wehrmacht; soumise inopinément
à un bombardement aérien d'une violence extrême et à
l'action intense de procédés de combat nouveaux et
démoralisants, étirée sur un front de plus de vingt
kilomètres et de ce fait, pratiquement privée de réserves, a
opposé sur le Canal Albert à un adversaire matériellement
supérieur une résistance qui lui coûta des pertes
élevées." |
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